A LA UNE
XVIIIème Semaine de la Solidarité Internationale en Val d'Essonne 14/11/2015 à Ballancourt-sur-Essonne
Terre et Solidarité
Comme les années précédentes, nous avons participé à la Semaine de la Solidarité Internationale. Nous avons organisé une conférence-débat sur le thème "Terre et Solidarité" avec un programme exposé ci-dessous :
Terre et Solidarité
Comme les années précédentes, nous avons participé à la Semaine de la Solidarité Internationale. Nous avons organisé une conférence-débat sur le thème "Terre et Solidarité" avec un programme exposé ci-dessous :
Malgré les événements tragiques qui se sont déroulés à Paris le vendredi 13 novembre 2015, le Collectif de Solidarité Internationale du Val d’Essonne après concertation de tous ses membres a maintenu sa manifestation qui était prévue le lendemain en soirée samedi 14 novembre 2015.
En présence d’une centaine de personnes et après une prise de parole du président de notre collectif (COSIVE) une minute de silence a été observée.
La soirée s’est ensuite déroulée comme prévu initialement :
* Diaporama : présentant le COSIVE et ses interventions depuis 10 ans ainsi que toutes les actions faites par les 6 associations membres du COSIVE depuis leur création.
* Conférence de Pierre-François Pret, responsable Solidarité Internationale de Terre et Humanisme, l'association fondée par Pierre Rabhi :
« L’Agro écologie – une solution pour nourrir les peuples » (ouvrir le document ci-dessous)
« L’Agro écologie – une solution pour nourrir les peuples » (ouvrir le document ci-dessous)
présentation_terre_et_humanisme_14_11_2015.pdf | |
File Size: | 7541 kb |
File Type: |
L'association Terre et Humanisme a beaucoup développé la formation d'animateurs locaux (endogènes) en agro-écologie.
Les paysans formés in fine par ces animateurs sont d'autant plus réceptifs que ceux-ci partagent la même langue et la même culture.
cf. par exemple le petit film "penser demain"
Les paysans formés in fine par ces animateurs sont d'autant plus réceptifs que ceux-ci partagent la même langue et la même culture.
cf. par exemple le petit film "penser demain"
* Deux présentation de films documentaires réalisés par Olivier Martin avec pour thème "Des pistes pour reverdir le Sahel" :
Un film réalisé dans l'est du Burkina Faso (province de Gnagna), une région très vulnérable aux effets du changement climatique et à la désertification. Les paysans se sont adaptés en mettant en place des cordons pierreux et en créant des demi-lunes pour retenir l'eau après avoir bonifié les terres par du compost, également en pratiquant des cultures en zaï. Les rendements en céréales peuvent être doublés par ces techniques. Les paysans associent de plus en plus l'élevage à leurs cultures en produisant du fourage et pratiquent l'embouche bovine en ayant recours à des micro-crédits. Enfin, le maraîchage de contre-saison se développe derrière les barrages. L'association FIIMBA forme des agriculteurs à produire des semences améliorées qui permettent des cultures en cycle court, ce qui constitue un atout face au changement climatique.
Un film réalisé au Sénégal dans la région des Niayes, bande côtière dans laquelle se situe une intense activité de maraîchage. Cet espace s'est dégradé avec la culture de l'arachide qui a épuisé les sols et est menacé par l'ensablement venu de la côte et la salinité des sols. Les paysans tentent d'enrayer l'ensablement par des plantations d'arbres, ils ont de plus en plus recours avec SOS Sahel à l'arrosage par goutte à goutte, mais ce procédé qui améliore notablement les rendements reste néanmoins coûteux et l'eau chargée en fer et calcium a tendance a obstruer les petits trous par lesquels s'écoule l'eau.
Un échange de qualité s’est ensuite instauré entre le public présent et les différents intervenants (conférencier et réalisateur de films).
Nous remercions toutes les personnes qui se sont déplacées et qui ont participé activement à cette soirée.
Nous regrettons néanmoins toujours le manque de public mais voulant rester optimistes cela ne nous empêchera pas de recommencer l’année prochaine.
Un film réalisé dans l'est du Burkina Faso (province de Gnagna), une région très vulnérable aux effets du changement climatique et à la désertification. Les paysans se sont adaptés en mettant en place des cordons pierreux et en créant des demi-lunes pour retenir l'eau après avoir bonifié les terres par du compost, également en pratiquant des cultures en zaï. Les rendements en céréales peuvent être doublés par ces techniques. Les paysans associent de plus en plus l'élevage à leurs cultures en produisant du fourage et pratiquent l'embouche bovine en ayant recours à des micro-crédits. Enfin, le maraîchage de contre-saison se développe derrière les barrages. L'association FIIMBA forme des agriculteurs à produire des semences améliorées qui permettent des cultures en cycle court, ce qui constitue un atout face au changement climatique.
Un film réalisé au Sénégal dans la région des Niayes, bande côtière dans laquelle se situe une intense activité de maraîchage. Cet espace s'est dégradé avec la culture de l'arachide qui a épuisé les sols et est menacé par l'ensablement venu de la côte et la salinité des sols. Les paysans tentent d'enrayer l'ensablement par des plantations d'arbres, ils ont de plus en plus recours avec SOS Sahel à l'arrosage par goutte à goutte, mais ce procédé qui améliore notablement les rendements reste néanmoins coûteux et l'eau chargée en fer et calcium a tendance a obstruer les petits trous par lesquels s'écoule l'eau.
Un échange de qualité s’est ensuite instauré entre le public présent et les différents intervenants (conférencier et réalisateur de films).
Nous remercions toutes les personnes qui se sont déplacées et qui ont participé activement à cette soirée.
Nous regrettons néanmoins toujours le manque de public mais voulant rester optimistes cela ne nous empêchera pas de recommencer l’année prochaine.
Journal Le Républicain du 19/11/15