Alliance internationale contre les accaparements de terres
Lancement au Mali à Sélingué (Centre de Nyéléni), le 19 novembre 2011
Lancement au Mali à Sélingué (Centre de Nyéléni), le 19 novembre 2011
Plus de 250 paysannes et paysans, venus de 30 pays du monde, ont créé le 19 novembre 2011 une alliance internationale contre les accaparements de terres. Cette alliance sera dirigée par les paysans et paysannes, en collaboration avec de nombreux mouvements sociaux et organisations. L’annonce en a été faite lors de la clôture de la Conférence internationale "Stop à l’accaparement des terres" organisée par la Confédération nationale des organisations paysannes du Mali (CNOP) et La Via Campesina, mouvement paysan international.
L’accaparement des terres est un phénomène mondial dont l’ampleur et la vitesse sont inégalées. Au Mali, au cours des dernières années, plus de 800 000 hectares de terres arables ont été cédés par le gouvernement aux investisseurs par le biais de baux de 30 ans, renouvelables. De même, il est estimé qu’en Afrique plus de 30 millions d’hectares ont été vendus ou loués. Au niveau mondial, cela atteindrait de 60 à 80 millions d’hectares, mais du fait du caractère secret voire illégal des contrats, il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg. Ces terres sont déjà transférées aux élites nationales, aux multinationales et aux fonds financiers qui cherchent à faire des bénéfices ou à spéculer au moyen de projets d’agriculture industrielle, d’exploitation minière, de production d’agrocarburants, de marchés du carbone, de tourisme, de grands barrages, etc.
D’aucuns les présentent comme des "investissements" alors que ces accaparements de terre ne sont autres que du vol. Il s’agit également d’une véritable violation des droits des paysans et des paysannes. Ces accaparements spolient les petits producteurs, les éleveurs, les peuples indigènes, entre autres, de leur patrimoine et de leurs moyens de subsistance. Quand les paysans se défendent pour préserver leurs intérêts vitaux, ils sont battus, emprisonnés voire assassinés.
Devant la gravité de la situation, les organisations paysannes réunies au Mali ont créé cette alliance qui permettra de renforcer et de soutenir les communautés paysannes dans leurs luttes.
Elles se sont tout particulièrement engagées à :
* organiser les communautés rurales et urbaines afin de lutter contre les accaparements de terres sous toutes ses formes ;
* renforcer les capacités de ces communautés et de leurs mouvements à revendiquer, récupérer et défendre leurs droits, leurs terres et leur accès aux ressources naturelles ;
* obtenir et pérenniser, au sein de ces communautés, les droits des femmes pour l’accès à la terre et aux ressources naturelles ;
L’accaparement des terres est un phénomène mondial dont l’ampleur et la vitesse sont inégalées. Au Mali, au cours des dernières années, plus de 800 000 hectares de terres arables ont été cédés par le gouvernement aux investisseurs par le biais de baux de 30 ans, renouvelables. De même, il est estimé qu’en Afrique plus de 30 millions d’hectares ont été vendus ou loués. Au niveau mondial, cela atteindrait de 60 à 80 millions d’hectares, mais du fait du caractère secret voire illégal des contrats, il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg. Ces terres sont déjà transférées aux élites nationales, aux multinationales et aux fonds financiers qui cherchent à faire des bénéfices ou à spéculer au moyen de projets d’agriculture industrielle, d’exploitation minière, de production d’agrocarburants, de marchés du carbone, de tourisme, de grands barrages, etc.
D’aucuns les présentent comme des "investissements" alors que ces accaparements de terre ne sont autres que du vol. Il s’agit également d’une véritable violation des droits des paysans et des paysannes. Ces accaparements spolient les petits producteurs, les éleveurs, les peuples indigènes, entre autres, de leur patrimoine et de leurs moyens de subsistance. Quand les paysans se défendent pour préserver leurs intérêts vitaux, ils sont battus, emprisonnés voire assassinés.
Devant la gravité de la situation, les organisations paysannes réunies au Mali ont créé cette alliance qui permettra de renforcer et de soutenir les communautés paysannes dans leurs luttes.
Elles se sont tout particulièrement engagées à :
* organiser les communautés rurales et urbaines afin de lutter contre les accaparements de terres sous toutes ses formes ;
* renforcer les capacités de ces communautés et de leurs mouvements à revendiquer, récupérer et défendre leurs droits, leurs terres et leur accès aux ressources naturelles ;
* obtenir et pérenniser, au sein de ces communautés, les droits des femmes pour l’accès à la terre et aux ressources naturelles ;
* sensibiliser le public au fait que l’accaparement des terres est une source de crises qui affectent l’ensemble de la société ;
* construire des alliances entre les différents secteurs, les groupes de population et les régions, afin de mobiliser la société en vue de mettre fin à l’accaparement des terres ;
* renforcer leurs mouvements afin de mieux parvenir à la souveraineté alimentaire, ainsi qu’à une véritable réforme agraire.
Un plan d’action a été adopté, comprenant notamment un observatoire permettant de collecter et d’échanger les données concrètes concernant les accaparements de terres. Les participants et participantes à cette conférence se sont engagés à travailler ensemble, de toute urgence, pour mettre fin à ces pratiques et pour promouvoir la mise en œuvre de vraies réformes agraires et des politiques foncières au service des exploitations agricoles familiales, afin de remplacer le modèle agro-industriel par l’agriculture paysanne, seule garante de la souveraineté alimentaire.
Plus d’info sur le site de La Via Campesina
mercredi 1er septembre 2010
* construire des alliances entre les différents secteurs, les groupes de population et les régions, afin de mobiliser la société en vue de mettre fin à l’accaparement des terres ;
* renforcer leurs mouvements afin de mieux parvenir à la souveraineté alimentaire, ainsi qu’à une véritable réforme agraire.
Un plan d’action a été adopté, comprenant notamment un observatoire permettant de collecter et d’échanger les données concrètes concernant les accaparements de terres. Les participants et participantes à cette conférence se sont engagés à travailler ensemble, de toute urgence, pour mettre fin à ces pratiques et pour promouvoir la mise en œuvre de vraies réformes agraires et des politiques foncières au service des exploitations agricoles familiales, afin de remplacer le modèle agro-industriel par l’agriculture paysanne, seule garante de la souveraineté alimentaire.
Plus d’info sur le site de La Via Campesina
mercredi 1er septembre 2010